Ecopsychologie

Les catastrophes écologique, climatique et sociale, qui découlent de nos activités humaines, sont les indicateurs les plus visibles de notre déconnexion à la réalité du monde.

Le constat est grave : malgré nos connaissances poussées et tous les rapports d'expert·es (Bruntland, GIEC, IPBS, etc) depuis 50 ans sur les conséquences néfastes des activités humaines mettant sérieusement en péril l'espèce humaine (du moins une partie) ainsi que l'ensemble de la biosphère, force est de constater que les scientifiques ont réellement du mal à mobiliser sérieusement les décideur·ses politiques ainsi que le grand public et à faire changer significativement les comportements pour répondre efficacement à l'urgence écologique. 

La transition écologique a certes besoin d'avancées techniques, sociales, juridiques et institutionnelles, mais celles-ci ne sont pas suffisantes ! Il est en effet tout à fait possible, nous dit Aurélien Barrau, de vivre dans une société n'ayant que des énergies renouvelables et continuer malgré tout à raser l'Amazonie avec des bulldozers qui fonctionnent à l'énergie solaire...

  

Pour que la transformation socio-écologique soit réellement efficace, elle doit être accompagnée par un changement profond de notre rapport au monde et une reconnexion intérieure à soi et à la nature. Cette reconnexion peut se faire en reprenant conscience des liens d'interdépendance qui nous relient au vivant et à tous les éléments de la Terre. Cela apporte alors un soutien qui permet de soigner durablement nos relations à soi, aux autres et au vivant sur Terre.

Les pratiques de l'écopsychologie ont pour objectif d'accompagner ces changements et de faciliter cette reconnexion intérieure.

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